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François Demeure

Vous êtes un bagnolais " d'adoption ". Vous vous êtes installés avec Colette et vos enfants, au lotissement des Carrières depuis 13 ans ; votre gaieté et votre dynamisme vous ont fait connaître de tous. Tout d'abord, comment et pourquoi êtes-vous venu à Bagnols ?


FD : J'ai presque toujours vécu à la campagne, je suis né en Normandie, dans un village de l'Eure où mon père était responsable d'une cidrerie. En 1955, j'avais 7 ans, toute ma famille s'installe à Saint Cyr au Mont d'Or (qui à cette époque n'est qu'un gros village). Je passe toutes mes périodes de vacances chez ma grand-mère en Normandie et je garde un souvenir inoubliable de ces escapades campagnardes. Ensuite, avec Colette nous vivons à Lyon, mais j'avais très envie que nos enfants connaissent eux aussi les joies de la vie rurale… Nous avons cherché une maison pas trop loin de Lyon… Nous avons trouvé un terrain à acheter dans le lotissement des Carrières où plusieurs maisons étaient déjà construites !

Le changement n'a-t-il pas été un peu difficile ?


FD : Les couples qui nous entouraient avaient des enfants du même âge que les nôtres, cela a créé des contacts, très vite nous avons formé un groupe. C'est vrai, la communication avec la population locale a été plus difficile : des " intermédiaires " comme Jean Rivière ont bien facilité les choses !… Par la suite la salle des fêtes a permis de se rencontrer. Il y a pourtant des gens des hameaux que nous ne connaissons pas, mais ça tient surtout à l'habitat dispersé de la commune.

Vous êtes de ces bagnolais dont on connaît mal le métier, parlez-nous de votre vie professionnelle.

FD : mon père est donc venu dans la région Rhône-Alpes pour y représenter une société d'outillage. en 1968, après l'armée je commence à travailler avec lui. Nous fondons une petite société de représentation multicarte, c'est à dire que nous sommes représentants d'une dizaine d'entreprises moyennes. Colette travaille au bureau.

Vous avez l'impression d'être installé dans tous les sens du terme ?

FD : (avec un grand éclat de rire bien connu !) Oh non, jamais !
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Seriez-vous anxieux ?

FD : Ah ! Ah ! Ah !…. Non plus, mais en fait quand on a 10 patrons, les difficultés sont multipliées par 10 : quand les entreprises pour lesquelles nous travaillons se développent, la hiérarchie s'installe, les responsables sont plus nombreux et on n'est pas à l'abri d'un changement parmi eux. L'Europe… 1992… L'économie est en pleine évolution. Nous devons maintenir un équilibre entre les différents secteurs, de façon à ce que si l'un est en perte de vitesse, d'autres puissent compenser.

Votre métier est prenant, voire stressant, avez-vous des vilons d'Ingres, comment utilisez-vous vos loisirs ?


FD : Oui, j'ai besoin de Bagnols, de la vie à la campagne. J'aime bien entretenir la maison, le jardin. J'éprouve aussi beaucoup de plaisir à réunir des amis (thème : le Beaujolais !…). J'aime lire, surtout les journaux, les hebdomadaires, les quotidiens ; j'essaie de connaître toutes les opinions : de l'Humanité au Figaro, en passant par le Progrès. J'aime tout ce qui vit, le monde politique, le monde sportif.
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Votre revue préférée ?

FD : Le Mémorial de notre Temps, mais elle ne paraît plus, c'est dommage.


Nous voyons beaucoup de tableaux dans votre salon ...

FD : oui, j'aime bien tout ce qui touche à la peinture, mais je ne peins pas moi-même.


A Bagnols quand on prononce votre nom, on évoque tout de suite votre grand éclat de rire, on pense au meneur de jeu (avec votre ami Jean-François DUMAS) au gros nounours de la fête du Moyen-Age. Mais François Demeuré c'est aussi le personnage sérieux qui n'hésite pas à prendre des responsabilités sur le plan associatif : vous avez été président de l'Intersociété, vous êtes maintenant président du Club de Basket (l'EBBO). Avez-vous conscience de cette double personnalité ?
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FD : C'est vrai, je le ressens ainsi, j'aime rire, j'aime communiquer avec les autres, mais j'assume mes responsabilités, je me reproche toujours de ne pouvoir faire mieux par manque de temps ; je voudrais veiller aux entraînements, assister aux matches, mais l'EBBO connaît une nouvelle dynamique grâce à son entraîneur et compte maintenant plus de 60 jeunes.

Vous ne vous mettez jamais en colère ?!

FD : Oh, si j'explose même. Je ne supporte pas les gens qui ne sont pas de parole.

Avez-vous des projets, des rêves ?

FD : Des projets, pour mes enfants, d'abord : Pulchérie prépare un bac professionnel, je voudrais qu'elle puisse travailler avec nous dans la société. Quand à Baptiste il est actuellement en école de cuisine, je souhaite qu'il devienne un jour un grand chef ! Nous projetons aussi de transformer un peu la maison. Ce que nous voulons, c'est continuer à vivre à Bagnols, nous y sommes bien !…

Nous le souhaitons aussi François, nous savons que vous êtes de ceux qui font de notre petit village un lieu de vie et d'amitié.