|
Le Château de Bagnols fut possédé
successivement par les sires d’Oingt,
les d’Albon, les Balzac, les Camus, François Dugué
intendant de Lyon dont la fille épousa monsieur de Coulange, cousin
de madame de Sévigné.
.La marquise de Sévigné séjourna au Château de Bagnols en 1672
et 1673 (à l'âge de 46 ans) et l’on peut
s’imaginer, lorsque la Marquise arrive au château, que son carrosse
roule au bas de l’escalier, après avoir franchi le pont levis et l’antique
porte voutée ; s’arrête près de la cour intérieure non loin du vieux puits.
La divine marquise en descend pour se jeter dans les bras de monsieur
et madame de Coulange ... (lire
la suite).
Marie de Rabutin-Chantal, baronne de Sévigné, dite la marquise
de Sévigné, née le 5 février 1626
à Paris est une épistolière française.
Elle devient orpheline en 1633, car son père,
Celse-Bénigne de Rabutin (1596-1627), baron de Chantal, meurt lors
du siège de La Rochelle (1627-1628), où sa mère Marie
de Coulanges, née en 1603, le rejoint dès 1633 puis trois
de ses grands-parents. Sa grand-mère paternelle était sainte
Jeanne de Chantal, fondatrice de l’ordre de la Visitation.
Elle est élevée par son grand-père Philippe de Coulanges,
puis, après sa mort en 1636, chez le fils aîné
de celui-ci, Philippe de Coulanges. Un autre oncle, l'abbé Christophe
de Coulanges, sera son ami paternel et l'administrateur de ses biens.
Elle a pour cousin germain le chansonnier Philippe-Emmanuel Coulanges,
époux de Marie-Angélique de Coulanges, également
épistolière de renom.
En 1644, elle épouse Henri, dit le marquis de
Sévigné (1623-1651)1. Elle devient veuve à vingt-cinq
ans en 1651, quand son époux est tué lors
d’un duel contre Miossens, chevalier d’Albret pour les beaux
yeux de Mme de Gondran, sa maîtresse.
Elle eut un fils Charles de Sévigné (12/3/1648 Château
des Rochers-26/3/1713 Paris), baron de Sévigné, dit le marquis
de Sévigné, marié à Jeanne Marguerite de Mauron
mais sans postérité et une fille Françoise de Sévigné
(10/10/1646-13/8/1705).
Le 27 janvier 1669, la marquise de Sévigné
donne sa fille Françoise-Marguerite au comte de Grignan. Ce dernier
est nommé en septembre lieutenant-général en Provence
par Louis XIV. Devant y résider, sa femme l’accompagne préférant
aux charmes de Paris et de la cour le plaisir de vivre près de
lui. C’est à cette circonstance que nous devons les Lettres
(1671-1696) de Madame de Sévigné.
Le 6 février 1671, quand Mme de Sévigné écrit à la comtesse, qui l’a quittée deux jours plus tôt, elle a quarante-cinq ans depuis la veille. Sait-elle que cette lettre sera la première d’une très longue série ?
Mille cinq cent lettres environ, seront adressées principalement
à sa fille madame de Grignan, mais aussi à son fils Charles,
à son cousin Bussy-Rabutin, à ses amis Madame de Pomponne,
le cardinal de Retz, La Rochefoucauld, le philosophe Corbinelli, qui fut
son lecteur, Madame de La Fayette, Madame Scarron.
La marquise de Sévigné mourut le 17 avril 1696,
à Grignan, où elle était venue soigner sa fille,
gravement malade.
Toute photo ou commentaire
pour compléter cette page seront les bienvenus. (contact@bagnols.net)
MANUSCRIT DE CHAVANES |
La Marquise DE SÉVIGNÉ Ses lettres |
PROPRIÉTAIRES successifs |
DIRECTEURS d'Etablissement |